Il y a des livres qui ne racontent pas une histoire, mais qui la révèlent. La clarté des instants perdus est de ceux-là. Dans La clarté des instants perdus, l’Histoire n’est pas un décor : elle est une tempête. Le roman nous plonge dans l’Ukraine de 1940, au cœur d’un monde fracturé par la guerre, la peur et les idéologies.

Kyrill et Karl Sorokin, jumeaux liés par le sang et le silence, sont enrôlés dans l’Armée rouge, pris dans les rouages d’un empire soviétique rongé par la paranoïa. Chaque regard devient une menace. Chaque mot, une condamnation.
Ce récit n’est pas seulement celui de deux frères. C’est celui de tous ceux qui, confrontés à l’absurde brutalité de l’Histoire, doivent choisir entre survivre ou rester fidèles à leurs valeurs. Lorsque le pacte de non-agression est rompu et que l’Allemagne nazie envahit l’Union soviétique, le monde bascule. Les certitudes s’effondrent, les frontières se brouillent, et les âmes vacillent.
LA CLARTÉ DES IINSTANTS PERDUS
Kyrill et Karl Sorokin, jumeaux liés par le sang et le silence, sont jetés dans l’enfer de l’Armée rouge, au cœur d’un empire soviétique rongé par la paranoïa. Chaque regard peut être une menace. Chaque mot, une condamnation. Dans l’ombre du NKVD, ils apprennent la valeur du silence.
Mais la guerre ne laisse aucun répit. Les amitiés se nouent dans la peur, les trahisons frappent sans prévenir, et l’espoir devient une denrée rare. Lorsque l’Allemagne nazie brise le pacte de non-agression, le monde bascule. Le front s’ouvre, les bombes tombent, et les certitudes s’effondrent.
Face à l’horreur, Kyrill et Karl doivent choisir : mourir pour une patrie qui les broie ou fuir et devenir des traîtres aux yeux de tous. Un choix sans retour. Une décision qui scellera leur destin… et celui de ceux qu’ils aiment.
À travers une écriture sobre et poignante, l’auteur explore les dilemmes moraux, les liens familiaux, les amitiés nouées dans la peur, et les trahisons qui frappent sans prévenir. Kyrill et Karl sont confrontés à un choix impossible : mourir pour une patrie qui les broie ou fuir et devenir des traîtres aux yeux de tous. Ce choix, sans retour, scellera leur destin — et celui de ceux qu’ils aiment.
Mais La clarté des instants perdus est aussi un roman sur le silence. Celui que l’on garde pour survivre. Celui que l’on partage pour protéger. Celui qui, parfois, dit plus que les mots. Dans l’ombre du NKVD, les deux frères apprennent que le silence peut être une forme de loyauté, mais aussi une prison.
Ce livre interroge la liberté, le courage, et le prix à payer pour rester humain dans un monde déshumanisé. Il ne cherche pas à juger, mais à comprendre. Il ne propose pas de réponses, mais ouvre des brèches dans nos certitudes.
Un roman bouleversant, à la fois intime et historique, qui éclaire les zones grises de l’âme humaine et nous rappelle que, même dans les instants perdus, une forme de clarté peut surgir.


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