C’est une distinction qui honore les récits sensibles et littéraires : La Fille aux semelles de vent, roman de Jean-Michel Lecocq publié par Édition des Libertés, a reçu la 2ᵉ place du Prix du Roman 2025 décerné par le Lions Club.
Un prix mérité pour un livre qui, dès ses premières lignes, emporte le lecteur dans un voyage entre poésie, mémoire et quête identitaire.

Sur les traces de Rimbaud
Nous sommes en 1906, sur le port de Marseille. Une jeune femme nommée Bethsabée, en provenance d’Abyssinie, débarque en France. Elle n’est autre que la fille illégitime d’Arthur Rimbaud, née d’une brève histoire d’amour entre le poète et une femme de la Corne de l’Afrique.
Guidée par Alfred Bardey, ancien associé et intime de Rimbaud, Bethsabée part sur les traces de son père, dans l’espoir de comprendre qui il était — et de découvrir ce pan inconnu d’elle-même. Mais l’accueil réservé par la famille ardennaise de Rimbaud est loin d’être chaleureux… Seul le frère aîné d’Arthur lui accorde soutien et écoute.
« Elle va connaître un destin qui, plus d’un siècle plus tard, finira par mettre à mal les certitudes de l’univers rimbaldien. »


Une fiction aux résonances historiques
Avec cette héroïne fictive, Jean-Michel Lecocq imagine une suite possible à la vie du poète — une filiation improbable, mais bouleversante. À travers le regard de Bethsabée, c’est tout un pan méconnu du monde de Rimbaud qui s’ouvre au lecteur. Le style est élégant, précis, et la reconstitution du début du XXᵉ siècle vibrante d’authenticité.
Ce roman, à la fois intimiste et historique, questionne la filiation, le déracinement et l’héritage poétique.
👏 Félicitations à Jean-Michel Lecocq pour cette reconnaissance, et merci au Lions Club de soutenir la littérature sous toutes ses formes.

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