Nous avons le plaisir d’annoncer que le roman Les Promis de Saint-Michel, le roman de Daniel Mallet, a été sélectionné pour le Prix de la Littérature 2026.
En 845, deux Vikings ébranlent le Mont-Saint-Michel. Des siècles plus tard, Allan, professeur d’histoire médiévale, et Victoria, archéologue, décident d’y passer quelques jours en famille. Ils sont loin d’imaginer que leur séjour les conduira sur les traces d’une histoire oubliée…
Entre le IXe siècle et notre époque, Daniel Mallet tisse un lien fascinant entre passé et présent. On y rencontre Enguerrand, un moine érudit dont la curiosité pour les religions païennes intrigue ses pairs, et Astrid, une Viking dont la rencontre va bouleverser bien des destins. En 2022, Allan et Victoria découvrent à leur tour les vestiges de cette histoire enfouie, remettant en question leur perception du Mont-Saint-Michel et de son abbaye.
Archéologue de profession, passionné d’histoire médiévale et viking, Daniel Mallet signe ici un roman riche en émotions, mêlant rigueur historique et souffle romanesque. Les Promis de Saint-Michel redonne vie à une période de notre histoire trop peu mise en avant mais pourtant déterminante dans la construction de notre héritage culturel.
Cette sélection pour le Prix de la Littérature 2026 vient saluer une œuvre profondément marquante, où le passé éclaire le présent.
Le 12 octobre 2025, La Voix du Nord consacrait un portrait émouvant à Gérard Demarcq-Morin, auteur publié chez Édition des libertés, dont le parcours atypique a touché des milliers de lecteurs. Intitulé Le fabuleux destin de Gérard Demarcq-Morin, devenu écrivain en triant les ordures ménagères, l’article retrace l’histoire d’un homme qui a découvert la littérature au cœur d’une usine d’incinération, en sauvant des livres promis aux flammes.
À 75 ans, Gérard partage son amour des mots lors de soirées de lecture organisées par l’association des Écrivains des Hauts-de-France. C’est là qu’il a raconté son histoire : celle d’un jeune ouvrier qui, dans les années 1970, lit à voix haute sur les marches de l’usine pour les anciens mineurs insomniaques, leur offrant des extraits de Victor Hugo et Émile Zola, avant de leur livrer ses propres récits.
Une œuvre riche et inspirée
Gérard Demarcq-Morin a publié une vingtaine de romans, dont plusieurs aux Éditions des libertés, parmi lesquels :
Son univers littéraire puise dans les souvenirs de son arrière-grand-mère, Mémère Euphémie, qui lui racontait des histoires transmises depuis l’époque napoléonienne. Le XIXe siècle reste pour lui une source inépuisable d’inspiration, qu’il explore avec passion et originalité.
Une voix singulière dans le paysage littéraire
L’article souligne la diversité des styles de l’écrivain, son goût pour les récits historiques et sa capacité à faire voyager ses lecteurs dans le temps. Son écriture, à la fois populaire et poétique, incarne les valeurs portées par Édition des libertés : curiosité, transmission, liberté.
Nous sommes fiers d’accompagner Gérard dans son parcours et de voir son œuvre mise à l’honneur dans la presse régionale.
Pour la sortie de son nouveau roman, Anaïs Guiraud nous livre un témoignage inédit sur les coulisses de son écriture et nous plonge dans l’univers qui la passionne… la civilisation minoenne.
Elle nous partage son inspiration, ses recherches et la manière dont elle construit ses personnages au cœur d’une civilisation fascinante.
« C’est lors d’un de mes voyages en Crète, entre le soleil écrasant, le bleu cobalt de la méditerranée et les ruines fantastiques des palais Minoens qu’est née l’envie d’écrire sur cette éblouissante civilisation de l’âge du bronze. À la fois populaire, en raison des reconstructions problématiques effectuées par Arthur Evans, le découvreur de Knossos, et mystérieuse (la majeure partie du fonctionnement social des minoens demeure dans l’ombre en raison de l’absence de déchiffrement du linéaire A), cette civilisation attise l’imagination. Il n’y a qu’à se rendre dans les galeries du musée archéologique d’Héraklion pour y contempler les trésors que ce peuple nous a laissés : rhyton ouvragé en cristal de roche, bijoux en or fin, poteries au décor marin d’une finesse inégalée, statuettes, fresques d’une réalité saisissante… sans oublier le fabuleux disque de Phaistos. »
« Comme à mon habitude, les recherches ont d’abord guidé ma prise de possession du sujet, et, tout de suite, l’un des axes principaux m’a sauté aux yeux. Il est clair, devant leurs fresques millénaires et leur production artistique en général, que les minoens étaient proches de la nature et que la culture comme la religion était, avec une marge d’erreur raisonnable, dominée par les femmes. L’échantillon de représentations qui nous est parvenu, du palais de Knossos à la cité engloutie d’Akrotiri sur l’île de Santorin, suggère fortement que les femmes, et plus spécifiquement les femmes d’âge moyen, occupaient des positions de pouvoir, cérémoniel ou d’autorité publique : femmes en bleu, fresque dite de la Parisienne, cueilleuses de safran, de pavot, grande mère des animaux, cérémonie du bosquet sacré… La richesse de leurs parures, leurs cheveux, leurs vêtements colorés et élégants renforcent cette impression de puissance, là où les hommes sont représentés le plus souvent torse nu, arborant peu de bijoux et exerçant des activités plus physiques : pèche, boxe, jeux taurins… »
Alors, l’existence d’un matriarcat minoen constitue-t-elle une réalité historique plausible ?
« Depuis les années 70 et notamment suite aux travaux de Marija Gimbutas, anthropologue et archéologue américaine, on a beaucoup glosé sur l’existence d’un matriarcat « des origines » (soit une société dans laquelle le pouvoir appartient uniquement aux femmes) en opposition à la société capitaliste patriarcale antique, puis moderne.
Ne souhaitant pas que mes convictions personnelles l’emportent sur ma rigueur, et munie de mon précieux rasoir d’Ockham, je me suis plongée dans les sources, tant archéologiques que sociologiques, et suis arrivée au choix de la colonne vertébrale de mon récit : une société matricentrée (soit dans laquelle la transmission se fait par lignée féminine). Des prêtresses et des matriarches, une classe dirigeante riche d’hommes comme de femmes, une économie tournée vers la nature et la domination de la mer. Tout cela devait apparaître, non comme la toile de fond de l’histoire des personnages, mais comme l’origine de leur caractère propre. Ariadne comme Kleto, agissent comme ils le font en raison de la société dans laquelle ils évoluent. Car les personnages de romans ne peuvent ignorer le monde dans lequel ils vivent, comme s’ils étaient simplement épinglés sur une toile. Tout comme nous, ils sont influencés par de multiples facteurs, sociaux, environnementaux, éducatifs, qui forgent d’abord ce qu’ils sont, avant que, par les caractéristiques propres que nous leur insufflons et par les épreuves dont nous les abreuvons, ils deviennent les héros de leur propre histoire. »
Anaïs Guiraud
Si vous avez été captivés par Les nuits de Knossos ou que vous aimez plonger dans l’Antiquité, nous vous proposons également deux lectures passionnantes :
Ce salon du livre incontournable rassemble chaque année des centaines d’auteurs, des éditeurs indépendants, des libraires passionnés et des lecteurs curieux autour de la littérature, de la pensée critique et de la création artistique.
Un rendez-vous littéraire engagé
Le thème de cette 38e édition, « Quel monde pour demain ? », invite à réfléchir aux enjeux contemporains à travers des rencontres littéraires, des conférences, des débats citoyens, des ateliers jeunesse et des spectacles vivants. Le festival est reconnu pour son engagement culturel, sa programmation éclectique et son accès libre à tous les publics.
Retrouvez Édition des libertés au stand 007
Nous serons présents au stand 007 pour présenter nos nouveautés de la rentrée littéraire, dont plusieurs romans historiques et essais engagés. Venez rencontrer nos auteurs et autrices, découvrir nos collections et échanger autour de notre ligne éditoriale axée sur la curiosité, l’évasion et le plaisir de la lecture.
Publier un livre, ce n’est pas cocher une case. C’est s’engager dans une aventure humaine, qui ne s’arrête pas à la sortie en librairie. Une fois le roman imprimé, diffusé, mis en rayon, commence un travail souvent invisible mais essentiel : accompagner l’auteur dans la durée, et faire vivre le livre dans le monde réel.
Être disponible, vraiment
Après la sortie, les auteurs se retrouvent face à une réalité : les premiers retours, les critiques, les ventes, les silences aussi. C’est une période sensible, parfois déroutante. Nous restons présents, à l’écoute, pour répondre aux questions, partager les premiers échos, et surtout ne pas laisser l’auteur seul.
Un message d’un lecteur, une chronique inattendue, une demande de rencontre en librairie : nous transmettons tout, avec soin. Parce que chaque signe de vie autour du livre compte. Et parce que nous savons que ces petits gestes nourrissent la confiance, la motivation, et le lien entre l’auteur et son public.
Suivre le livre dans le monde
Pendant que l’auteur reprend son souffle ou commence à écrire autre chose, nous continuons à travailler en coulisses :
Suivi des ventes et des réassorts,
Coordination avec les libraires pour les mises en avant,
Organisation de rencontres scolaires, d’ateliers, de salons,
Envoi de newsletters ciblées aux professionnels du livre.
Nous accompagnons aussi l’auteur dans la préparation de ses interventions : logistique, prise de parole, contenu. Chaque auteur a ses préférences, ses limites, ses envies. Nous les respectons et les intégrons dans notre manière de faire.
Valoriser l’auteur dans la durée
Toutes les l’équipes sont impliquées dans la vie commerciale du livre :
Les éditeurs participent dès le départ à définir le positionnement du livre, en identifiant ses publics potentiels, ses points d’accroche, ses thématiques fortes.
Notre équipe commerciale échange directement avec les libraires, pour leur proposer des sélections adaptées à leur clientèle, leur transmettre des conseils de mise en avant, ou organiser des rencontres sur mesure.
Le marketing travaille en continu sur la visibilité du livre : visuels, extraits, campagnes thématiques, présence sur le Pass Culture, relais sur les réseaux sociaux.
Ce travail collectif permet de donner au livre toutes ses chances, bien au-delà de sa semaine de sortie.
Penser à la suite, ensemble
Enfin, nous pensons à l’après. Nous discutons des projets futurs, des idées en cours, des envies d’écriture. Parfois, cela prend du temps. Parfois, cela revient par surprise. Mais nous sommes là, dans la continuité, pour accompagner les auteurs dans leur évolution, leur maturation, leur trajectoire.
Chez Édition des libertés, nous ne publions pas des livres. Nous accompagnons des voix, des récits, des personnes. Et cela ne s’arrête jamais vraiment.