Édition des libertés


Lecture en deux fois

Quand j’ai commencé ce livre, le narrateur nous explique que Jeanne d’Arc est un canular, qu’il s’agit en fait de Jeanne de Bourbon et qu’au final une autre sera brûlée. Ce scénario visait à redonner à Charles VII la couronne.
Cette assertion en désaccord avec la version des historiens m’a agacée.
De même, le vocabulaire est trop moderne et en devient anachronique. Zigouiller c’est d’époque ?
J’ai fermé le livre, et n’y suis revenue que quelques semaines plus tard.

La guerre de 100 ans est finie, et les armées dissoutes sont rentrées chez elles en partie. Le reste s’est constitué en bandes armées redoutées : les routiers et écorcheurs qui terrorisent les populations.
Charles VII et son fils Louis, le Dauphin sont en guerre. Ce dernier désire asseoir sa puissance sur Albi.
C’est au moyen de ces hommes aguerris que les partisans de Louis mettent au point leur stratégie, sans état d’âme…
C’est toute cette stratégie et sa mise en application que nous suivons.
Les hommes sont pratiquement les seuls protagonistes de ce livre.
la Dame d’Albi n’apparait qu’au chapitre 15, et encore dans un rôle très secondaire. Elle laisse vite place aux soldats et aux batailles. En revanche on comprend que c’est elle la narratrice.
Elle n’a un vrai rôle qu’au chapitre 40 (le livre en contient 45). Elle se fait donc attendre cette dame d’Albi